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VILLA SALOUM 

RÉSIDENCE D'ARTISTES 2018

IMGP0096

RÉSONANCE AVEC LA BIENNALE DE DAKAR

DU 03 MAI AU 02 JUIN 2018

RÉSIDENCE ARTISTIQUE À GUAGUÉ CHÉRIF, SÉNÉGAL

L’association Face à Face en partenariat avec Villa Saloum souhaite organiser une résidence d’artistes intitulée Confluence/influences. Il s’agit d’inviter en mai 2018 à Guagué Chérif, village du delta du Saloum au Sénégal, des artistes venant d’horizons différents où la notion de confluence et d’influence des peuples est en débat.

Le village de Guagué Chérif héberge Villa Saloum, lieu de résidence dédié à la création artistique et aux échanges culturels, situé dans la région de Fatick à 180 kms au sud de Dakar.

                                      

Les démarches des artistes invités mettent en avant, chacune à leur manière, le principe de création partagée avec un lieu et ses habitants. De ces situations de rencontres émergeront des objets, des performances, peut- être des outils, certainement d’autres projets individuels ou collectifs. La résidence donnera lieu à une exposition qui sera accueillie par Villa Saloum dans le cadre de la BIENNALE OFF de Dakar 2018.

 

Une exposition est prévue à L’Alliance Française de la ville de Kaolack au Sénégal et à Lyon en France en partenariat avec la MAPRA (Maison des Arts Plastiques Rhône-Alpes).

 

Nous souhaitons aussi éditer un catalogue pour garder en mémoire les traces de cette résidence.

RÉSONNANCE AVEC LA 13ème BIENNALE DE DAKAR

Le Delta du Saloum est une terre de passage et de refuge, des études archéologiques attestent la présence de l’homme depuis le néolithique. D’accès difficile, protégé par l’eau et ses centaines de bras de mer, le Delta a accueilli les migrations successives des tribus sossés, mandingues par l’est, puis séréres, peuls et wolofs par le nord. Guagué Chérif porte les traces de ces vagues humaines successives. Aujourd’hui, le village accueille toutes les cultures sahéliennes les plus représentées en Afrique de l’ouest.

 

Cette terre d’accueil, sous l’effet des migrations, des cultures et des traditions très éloignées se sont mélangées pour accoucher de nouvelles cultures, solidaires, ouvertes et tolérantes, permettant une coexistence  harmonieuse de ses populations. Est-elle à l’image de notre monde ? Les conditions d’un monde ouvert, solidaire et tolérant ne sont-elles pas remises en question ?

 

Qu’elle soit perçue comme positive ou au contraire négative, la  Confluence et les Influences des peuples ont toujours été un moteur de l’évolution de l’humanité. Aujourd’hui, dans ce monde qu’on nous dit globalisé, où le droit à la mobilité humaine est un débat confisqué, l’homme cherche sa place et se pose des questions sur son existence menacée.

 

« Faut-il se contenter du monde comme il est et de l'Histoire comme elle vient ? » Extrait de Fraternités - Une nouvelle utopie. Jacques Attali.

Nous souhaitons inviter des plasticiens et un photographe pour interroger cette notion de Confluence/Influences puisqu’elle semble constitutive de  l’avenir de l’humanité, d’autant plus inquiétante qu’elle est mise à mal à travers le monde.

 

Cette résidence, nous la voulons en résonance avec la BIENNALE de Dakar qui interroge une « nouvelle humanité ».

Le thème générale de cette BIENNALE 2018 est « L’heure rouge », une expression empruntée à Aimé Césaire dans sa pièce « Et les chiens se taisent » qui parle d’émancipation, de liberté et de responsabilité.

 

Pour le directeur artistique, Simon Njami, « L’heure rouge », c’est l’heure de la raison. C’est le moment où l’on s’émancipe de ce qui a été en le transformant et en lui donnant une force nouvelle, c’est l’heure de la métamorphose et de la transformation.

 

Et le titre de l’Exposition Internationale est : « Une nouvelle humanité » qui fait référence à un texte de Frantz Fanon, parlant des peuples d’Afrique et d’ailleurs.

Ses écrits témoignent d’une fidélité absolue à l’idée de la liberté comme essence de l’humanité.

 

Ces deux écrivains, penseurs du début du siècle dernier, originaires des Antilles, se sont battus durant toute leur existante pour la liberté et l’émancipation des peuples opprimés, quelque soit leur origine ou leur culture.

 

Ils ont cru jusqu’à la fin de leur vie au dialogue interculturel apaisé, la seule voie du multiculturalisme menant à une nouvelle humanité.

 

« L’humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance après nous. » Sociologue et philosophe, Edgar Morin.

PRÉSENTATION DES ARTISTES INTERVENANTS

- Amadou KAN-SY, Sénégal.    Artiste sélectioné pour la 13ème biennale de Dakar.

- Cheikh NDIAYE, Sénégal.        Artiste sélectioné pour la 13ème biennale de Dakar.

- Muhsana ALI. Artiste Afro-américaine. Réside à Dakar. A participé à la biennale de Dakar 2002.

- Seydou DIEDIOU. Plasticien. Réside à Dakar. A participé à la résidence "L'universel? Dialogue avec Senghor".

- Nicolas BOONE. Réalisateur. Résident 2015

- Claude BIDAL. Plasticien.      Résident 2014

PROGRAMME DE LA RÉSIDENCE 2018 EN RÉSONNANCE AVEC LA 13ème BIENNALE DE DAKAR

- Exposition sur les événement déjà organisé par la résidence à Guagué Chérif et dans la région.

- Exposition des artistes invités.

- Présentation au public du film réalisé en 2015 à Guagué Chérif par Nicolas BOONE

- Présentation du film documentaire (Diakharlo), projet Avec qui voulez-vous lutter ? tourné dans la région.

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